10/09/2019

L'hôtel Villa Saint-Ange 5* a ouvert à Aix-en-Provence

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Au cœur d’Aix-en-Provence, niché à l’abri des regards, un hôtel luxueux vient d’ouvrir ses portes pour enchanter ses visiteurs, qui pourront profiter d’un moment de plénitude. A la Villa Saint-Ange, la douceur de vivre s’allie avec l’élégance et le raffinement dans la plus grande discrétion.

Au lieu-dit Saint-Ange, avant la révolution de 1789, se trouvait une chapelle et un couvent ceints d’un grand parc propice à la méditation et au recueillement. Dans les toutes dernières années du XVIIIe siècle, une famille bourgeoise y construisit son hôtel particulier, marquant l’entrée par deux superbes lions en pierre. Les félins, témoins d’un passé dont ils ne soufflent mot, fidèles à leur poste, accueillent toujours avec flegme les visiteurs.

A travers la grille ouvragée, le jardin se laisse deviner avec ses exquises statues, ses angelots, ses fontaines et sa bastide début XIX siècle au ton d’ocre jaune, si caractéristique d’Aix-en-Provence, ville toute en élégance, au riche passé remontant à l’époque romaine, deux siècles avant Jésus-Christ. La Villa Saint-Ange, univers préservé jailli d’un passé beaucoup plus proche, esquisse des promesses de sérénité à quelques minutes à pied du cours Mirabeau, cœur historique d’Aix qui réserve une part belle à l’art, l’architecture et l’Opéra.

Création

Jean-Brice Garella, déjà propriétaire à Aix-en-Provence d’un charmant hôtel, les Quatre Dauphins dans le quartier Mazarin, cachant ses treize chambres derrière une belle façade du XIXe siècle, rêvait d’ouvrir un lieu d’exception, mettant en valeur l’art de vivre et la beauté de la Provence aixoise. Quand on lui présente dans cette rue étroite une bastide aux proportions parfaites, sur un terrain où les lions semblent en perdition, il apprécie vite son potentiel et s’y projette. Acquisition conclue, il se métamorphose en maître d’œuvre. En permanence, sur le chantier, il veille au moindre détail, jouant en parallèle les chineurs tous azimuts pour dégotter mobilier, objets, œuvres d’art susceptibles de donner à ce lieu un esprit fin Second Empire.

A 49 ans, entrepreneur convaincu Jean-Brice Garella aborde l’hôtellerie de luxe avec professionnalisme, enthousiasme.

Pour veiller sur les destinées de la Villa Saint-Ange, Jean-Brice Garella a recruté il y a quelques mois Céline Renaud.

A 50 ans, cette spécialiste de l’hôtellerie de luxe, femme pleine d’énergie aux yeux vifs, dirige le tout jeune établissement aixois avec un professionnalisme enthousiaste et bienveillant. Bienveillance envers ses hôtes qu’elle chouchoute avec discrétion ; bienveillance envers ses équipes à majorité féminine. De la cheffe réceptionniste Aurélie Masson à Carine Tyrode la gouvernante générale en passant par la cheffe exécutive Nadège Serret toutes abordent ce défi avec en ligne de mire le bonheur et le bien-être des clients. 

« J’aime les hôtels de propriétaire parce qu’ils ont une vraie personnalité, une ambiance très particulière de Maison, à l’opposé de celle très formatée des grandes chaînes. Je veille à ce que tout soit parfait mais surtout léger, évident, facile à vivre. Je conçois mon rôle comme celui d’une maîtresse de maison, doublée d’un super-majordome l’œil aux aguets. »

Madame la directrice a formé ses équipes dans cet esprit, inscrivant par exemple l’ensemble du personnel du restaurant aux cours de formation de la Maison Christofle pour apprendre non seulement le B.A. BA de l’entretien de la porcelaine, de la verrerie et de l’argenterie mais surtout l’art de dresser les tables.

Accompagné par l’architecte Henri Paret et en lien étroit avec les bâtiments de France, Jean-Brice Garella a élaboré un projet ambitieux dont il a assuré la maîtrise d’œuvre avec le concours de 37 entreprises françaises, en majorité de la région aixoise. Plus de la moitié sont labellisées Patrimoine Vivant, gage de savoir-faire. Peintres, doreurs, ébénistes, plombiers zingueurs, couvreurs, tapissiers, etc. tous ont travaillé avec la même ardeur, le même désir et la même fierté de créer un lieu unique.

Aujourd’hui, la bastide d’origine se double d’une demeure coiffée d’une spectaculaire toiture en zinc bombée et dentelée, caractéristique du style Napoléon III. Le temps apportera la patine et la matité, ultimes notes d’authenticité. D’ores et déjà l’impression est celle d’une restauration à l’identique.

La grille franchie, les hôtes sont accueillis à la Bastide d’origine, entièrement restaurée où se trouvent la réception, un salon privé, salon Malmaison splendide au papier peint panoramique de la manufacture Zuber, idéal pour organiser des petits événements privés ou des séminaires et à l’étage, quatre chambres. Les 30 autres chambres, le salon Louise de Vilmorin dénommé ainsi en hommage à la célèbre femme de lettre et à son salon bleu du château de Verrières, le restaurant et le bar se situent dans la seconde partie, plus vaste.

D’emblée, la Villa Saint-Ange marque la différence, affiche son esprit de demeure particulière. Pas de check in fastidieux, pas d’informations détaillées assenées dans la chambre. Le client qui ne souhaite qu’une chose : un peu de solitude pour récupérer, n’est assailli ni de demandes, ni d’informations. On lui propose un rafraîchissement, un thé, un plaid si besoin. On le conduit à sa chambre l’invitant à se relaxer, lui laissant savourer cet espace d’intimité, cette respiration indispensable lorsqu’on prend possession d’un lieu. Plus tard, une réceptionniste lui consacrera, comme une maîtresse de maison, le temps nécessaire pour lui donner toutes les informations utiles à son séjour. L’hôte peut dès lors à loisir admirer les nombreux objets collectés dans les parties communes et les chambres : pendules, baromètres, faïences et notamment a dans l’escalier dit des Ancêtres les portraits d’une belle lignée de parents, tableaux du XIX e et XXe siècles qui renforcent le caractère de maison de famille de la Villa Saint-Ange.

Les chambres

Un voyage immobile


Lorsqu’on tourne la poignée en bronze ciselé de la porte discrètement chiffrée de chaque chambre, on pénètre dans un univers raffiné, chic, prompt à l’évasion, au rêve. Panoramiques évoquant des scènes lointaines, paravents précieux, mobilier rare, boîtes laquées, lampes ravissantes, parquet refait à l’ancienne adouci de tapis, dessinent dans chacune de ses 35 chambres d’une surface confortable, entre 21 m2 et 75 m2, une atmosphère douce et raffinée.

Les rideaux en soie, retenus par des embrasses broches en bronze, filtrent la lumière parfois vive du Midi. On succombe alors aux plaisirs de la sieste que la literie haut de gamme invite à prolonger au-delà du raisonnable.

Dans les salles de bain aux baignoires et douches spacieuses, les faïences, les sols en carreaux de ciment typiques des hôtels particuliers provençaux du XVIII siècle, les produits de courtoisie composés en exclusivité pour la Villa Saint-Ange, les peignoirs en nid d’abeille monogrammés incitent à s’occuper de soi, à lâcher prise pour profiter du cadre unique de la Villa Saint-Ange.

Les extérieurs

Des jardins très aixois
Agréable surprise, les chambres ouvrent sur le parc, résumé de nature gommant la proximité de la ville. Un parc habité de statues du XIX siècle et replanté avec générosité d’essences
méditerranéennes où l’eau, comme dans la ville d’Aix-en-Provence, joue un rôle essentiel. Bassins, fontaines, piscine miroir de 28 m de long, chauffée toute l’année, ponctuent de nuances bleutées ces espaces verts.

On prend le temps d’y flâner, d’explorer le moindre recoin, de s’installer au soleil d’hiver ou à l’ombre bienfaisante l’été pour lire, savourer un thé, un cocktail. Des chemins pavés tracés dans les jardins entre les différents pavillons facilitent les va-et-vient de l’une à l’autre.

Le Restaurant

Le restaurant de 70 couverts, très lumineux que prolonge une terrasse ressemble à s’y méprendre à un jardin d’hiver de grands bourgeois aimant recevoir.. Les tables rondes style Empire avec leurs pieds dauphins caractéristiques et les chaises fauteuils cabriolet au cannage blanc et assise de velours s’organisent sous le haut plafond aux lustres en cristal. Ambiance romantique, chaleureuse que les nappes blanches Garnier-Thiebaut et l’art de la table signé Christofle : assiettes, argenterie, verres, accentuent.

Le vaisselier, pièce maîtresse où s’alignent assiettes, plats, théières, vases, en un joyeux mélimélo de styles et d’époques, comme dans tout intérieur, participe largement à cette ambiance grand bourgois.

La jeune cheffe Nadège Serret décline sept jours sur sept avec sa brigade, une carte romantique dans ses intitulés et sa présentation qu’elle change et fait évoluer au rythme des saisons. Herbes aromatiques, épices, fleurs, mettent en scène, dans des services en argent, des plats aussi bons que beaux.

Soucieuse de cuisiner en priorité des produits locaux et si possibles bio, Nadège a enrichi sa liste de producteurs régionaux avec lesquels elle travaillait déjà en direct et a tissé avec chacun des liens privilégiés mentionnant sur ses menus leurs productions et coordonnées.
Reconnaissante que les clients apprécient au moment du dessert de retrouver les grands classiques de la pâtisserie.

Le romantisme au menu

Au déjeuner, sa carte, servie en terrasse, face à la piscine s’allège. La carte des vins riche de 93 références uniquement françaises, avec une place d’honneur réservée aux crus de la région autorise des accords mets vins judicieux.

Le Bar

À toute heure ou presque on peut commander au bar doté d’un vrai zinc, jouxtant le restaurant, les cocktails signature originaux, du jeune barman Joën Saint-Requier maniant le shaker avec agilité.

Bien dans son corps

Si la piscine de 28 m, chauffée, permet d’aligner aisément les longueurs pour se forger des muscles fuselés, le jacuzzi renforce ses bienfaits. Et la salle de fitness équipée d’appareils de haute technologie entretient forme et mental.
Le Spa aux produits exclusifs, sera dans un proche avenir agrandi. Les offre soins et massages peuvent, si les hôtes le souhaitent être pratiqués en chambre.

Hôtel Villa Saint-Ange
7, Traverse Saint-Pierre
13100 Aix-en-Provence
 

Article source : https://frama.link/qFRN5g7q

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